pourquoi devenir infirmière
Le métier d'infirmier

Le métier d'infirmière : qui peut devenir infirmière, quel est son rôle au quotidien et quel avenir pour ceux qui choisissent cette voie ?

Découvrir le métier d'infirmier ou d'infirmière

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SOMMAIRE

Derrière le nom de ce métier se cache tout un univers. L’infirmier peut exercer en hôpital public, en clinique privée, dans différents services et exercer dans des spécialités qui nécessitent des connaissances acquises par des formations complémentaires. L’infirmière peut travailler à son compte, dans un cabinet d’infirmier ou au domicile des patients. Certaines choisiront de se consacrer à leur métier dans le milieu scolaire, d’autres choisiront l’armée pour devenir infirmier militaire, etc. Mais avant tout projet professionnel plus ou moins lointain, il faut commencer par devenir infirmier et se former en école spécialisée.
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Description du métier d’infirmier

 
Pour devenir infirmier ou infirmière, il faut suivre une formation de trois ans dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) et valider obligatoirement le diplôme d’État d’Infirmier (D.E.I.). Ce diplôme, reconnu dans l’UE, est assimilé à une licence (source : réforme études de 2009).

Le rapport de la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) faisait état de 637 644 infirmiers en exercice en 2021, dont 552 109 étaient des infirmières, soit plus de 86 %. Dans ce quota, 123 357 infirmiers ont exercé en profession libérale, représentant ainsi 20 % de l’ensemble de la profession contre 63 % travaillant en tant que salariés hospitaliers.

Démographie des infirmiers
AnnéeSexeEnsembleLibéraux ou mixtesSalariés hospitaliersAutres salariés
2021Ensemble637 644123 357402 864111 423
2021Femme552 109102 430349 74299 937
2021Homme85 53520 9275 12211 486
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À savoir que les effectifs les plus nombreux dans le secteur médical sont ceux des infirmiers/infirmières, suivis par la profession des aides-soignants.

Si les infirmiers sont en grands nombres, il en manque toujours, car il faut remplacer ceux qui partent à la retraite, ceux qui font une reconversion professionnelle, ceux qui quittent le public par exemple pour ouvrir un cabinet en profession libérale.

Non seulement, les débouchés sont nombreux comme l’infirmier peut travailler dans des établissements publics ou privés, des hôpitaux ou des EHPAD, des établissements scolaires, etc. mais aussi les recrutements sont en forte croissance dans le secteur, en particulier auprès des hôpitaux et des cliniques.
 
Les infirmiers ont établi un Code de Déontologie propre à leur profession (décret n° 2016-1605 du 25 novembre 2016) émis par l’Ordre National des Infirmiers (source : https://www.ordre-infirmiers.fr).
 
infirmiere
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Définition d'infirmier IDE

 
Lorsqu’un professionnel ajoute sur sa plaque I.D.E., cela signifie qu’il est Infirmier Diplômé d’État. Les IDE peuvent exercer en libéral et avoir apposé cette précision sur leur plaque professionnelle. Mais ils peuvent aussi exercer en tant que salariés dans le secteur public ou privé. Ils sont tous destinés à apporter des soins généraux.
 
À côté des I.D.E., il existe d’autres métiers infirmiers qui sont :
  
Pour être IDE, il faut avoir validé son Diplôme d’État d’Infirmier (D.E.I.). Ce diplôme est obligatoire en France pour exercer un métier qui est particulièrement réglementé.
 
La majorité des infirmiers et des infirmières exercent dans les hôpitaux (environ 85 % d’entre eux) et peuvent choisir de travailler soit dans un établissement privé, soit dans le public. L’infirmière occupe alors un poste au statut de cadre intermédiaire et appartient souvent à une équipe pluridisciplinaire. En hôpital, elle travaille sous les ordres d’un médecin, d’un chirurgien ou de tout autre cadre de santé et supervise les aides-soignantes de son service.
Elle peut également s’occuper des stagiaires qui préparent le diplôme d’infirmier.
Au sein d’une équipe médicale, chacun aura son rôle à jouer.
Les missions quotidiennes sont variées du fait qu’elles sont adaptées aux différents cas de maladies et accidents des patients hospitalisés.
L’infirmière administre des soins selon les instructions du médecin. Elle est qualifiée pour faire des injections, prendre des mesures corporelles (tension, température), faire des prises de sang, mettre en place des perfusions, suivre les évolutions de diverses données, appliquer ou changer des pansements, nettoyer une plaie, poser des électrodes pour certains examens, préparer un malade pour un examen ou pour le bloc opératoire en cas d’opération, etc.
L’infirmière a par ailleurs la charge du suivi des dossiers patients. Cette partie administrative peut être partagée, selon les cas, avec les aides-soignants.
Il faut également assurer l’interface entre le patient et les proches et leur communiquer certaines informations essentielles en fonction de l’état de santé du malade. L’infirmière apporte aussi son aide à ses patients et reste à leur écoute à tout moment de la journée – et de la nuit, en cas de service de nuit - ce qui s’avère parfois difficile, car elle doit partager son temps entre plusieurs patients et assurer en priorité les soins urgents.
Le métier d’infirmier nécessite souvent des horaires décalés que le professionnel accepte en entrant dans ce métier : travail de nuit, les week-ends et jours fériés.
 
Certaines font le choix d’ouvrir un cabinet et d’exercer en libéral, après quelques années d’expérience en hôpital. Il n’est pas rare, d’ailleurs, qu’un cabinet regroupe plusieurs I.D.E.
Lorsqu’elles travaillent en libéral, elles reçoivent à leur cabinet médical, mais vont aussi fréquemment au chevet des malades, notamment pour les personnes âgées ne pouvant se déplacer. Elles comblent ainsi les déserts ruraux en offrant un service médical de proximité.
Mais les lieux d’exercice sont très nombreux pour une infirmière qui peut aussi travailler auprès d’une maison de retraite, dans un centre médical, de la médecine du travail ou de la CCAS, auprès d’entreprises, dans l’armée, auprès de services scolaires, etc.

reconversion infirmiere
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Quelles sont les motivations nécessaires ?

 
Les infirmiers et infirmières choisissent ce métier souvent par vocation. Ils aiment aider les autres et leur apporter des soins, mais aussi du réconfort. Ils ont beaucoup d’empathie pour les patients et établissent avec eux un relationnel emprunt de respect et d’humanisme. Ils sont aussi au premier plan pour accueillir les familles et doivent savoir transmettre les informations importantes, et dans certains cas trouver les mots pour réconforter les proches. Le dévouement et la disponibilité sont au cœur du métier.
L’infirmière doit être réactive, mais savoir trouver le juste milieu entre l’obligation de traiter des situations dans l’urgence et celle de passer suffisamment de temps avec les patients qui la réclament. Elle est aussi l’interface entre le cadre de santé (médecin ou chirurgien par exemple) et le patient. Elle doit savoir faire preuve d’assez d’autorité pour transmettre les consignes de soins quand ceux-ci peuvent être délégués aux aides soignants.
On remarque aussi que les motivations peuvent venir d’une histoire personnelle et d’un élan de réparation lorsqu’il y a eu la disparition d’un proche dans la famille. On a aussi vu que la crise sanitaire a éveillé des vocations auprès des jeunes, peut être aussi parce que beaucoup ont côtoyé de près des infirmières pendant cette période et ont suivi, dans les médias, les interventions quotidiennes auprès des malades du Covid de cette profession.
Pour exercer le métier d’infirmier, il faut aussi faire preuve d’une excellente santé et avoir un carnet vaccinal en règles. L’infirmier étant amené à porter des patients, dans certains cas, il doit avoir une bonne condition physique. L’équilibre psychologique est également très important pour faire face à des situations qui sont parfois difficiles émotionnellement.
 

Quelles sont les difficultés du métier ?

 
Le métier peut s’avérer difficile du fait des conditions de travail, notamment dans certains services hospitaliers (exemple : travail en flux tendus, sentiment de manquer de reconnaissance, manque de moyens et manque d’effectifs).
Mais les infirmières ne travaillent pas seulement dans les hôpitaux et sont de plus en plus demandées dans des structures où elles devront s’occuper d’une population vieillissante. La difficulté rencontrée dans certains EHPAD a fait grand bruit : pouvoir faire un travail au plus près de l’humain tout en observant des cadences de travail qui ne laissent pas assez de temps. D’ailleurs, pour préparer les futurs infirmiers à la réalité et au contexte de cette population vieillissante, ils sont tenus d’effectuer, dès la première année de formation, un stage auprès d’un EHPAD ou dans un centre de rééducation de longue durée.

infirmiere ehpad
 
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Qui peut devenir infirmier ?

 
Il existe de nombreuses voies d’accès au métier et des parcours adaptés à tous les profils. Que vous soyez jeune étudiant issu de la formation initiale, salarié ou demandeur d’emploi, avec un projet de reconversion professionnelle ou encore salariée dans le secteur médico-social, pouvant bénéficier de certaines passerelles pour vous former au métier, le métier d’infirmière vous sera accessible.
 

Pour les étudiants via Parcoursup

 
Les étudiants peuvent s’inscrire sur la plateforme Parcoursup (www.parcoursup.fr) ainsi que les élèves de terminale.
Ils peuvent aussi venir d’un bac techno ST2S (baccalauréat technologique sciences et technologies de la santé et du social).
Lorsqu’ils s’inscrivent sur la plateforme, ils devront valider un choix « formation en soins infirmiers » puis spécifier leur demande d’entrée dans un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). La formation suivie est d’un niveau licence. Elle dure 3 ans et combine cours théoriques et stages pratiques. La fin des études se termine par la remise du D.E.I. (Diplôme d’État d’Infirmier).
Les périodes de stage permettent de confirmer les compétences de l’étudiant qui devra avoir validé les unités d’enseignements pour obtenir son diplôme d’État. L’élève peut redoubler s’il ne répond pas aux attendus du métier ou n’a pas bien assimilé les connaissances de son futur métier.
Il est également possible de passer par l’apprentissage à partir de la deuxième année.


Parcoursup infirmier.jpg
 

Particularités pour les infirmiers scolaires et les infirmiers militaires


Après la formation en IFSI, les infirmiers qui souhaitent exercer dans le milieu scolaire, devront passer un concours d’entrée spécifique. Cela leur permet d’intégrer la FPE (Fonction Publique d’État) et d’obtenir un statut de fonctionnaire. Ce concours comprend deux épreuves orales : une épreuve d’admissibilité et une épreuve d’admission.
Pour les personnes qui souhaitent travailler dans le milieu militaire, ils devront passer un concours spécifique après leur baccalauréat. Ils suivent une formation externalisée en Institut de Formation en Soins Infirmiers pendant trois ans à laquelle viendront s’ajouter des formations propres à l’exercice d’infirmier militaire (formations médico-opérationnelle, militaire et médico-militaire). La formation de 3 ans est suivi d’un contrat de six années en tant qu’infirmier militaire. Pour cette raison, le contrat d’engagement signé au départ par le candidat comporte un minimum de 9 années de service.

Reconversion professionnelle : devenir infirmier à 35, 40 ou 50 ans

 
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, vous pouvez, quel que soit votre âge, bénéficier de la formation pour devenir infirmier.
Peu importe votre domaine d’activité actuel, que vous soyez salarié, auto-entrepreneur ou demandeur d’emploi, avec un projet de changer de métier pour devenir infirmier, vous pouvez vous présenter à la formation en IFSI.
 
Pour cela, vous devez justifier de trois années d’ancienneté professionnelle (consécutives ou non). Il n’y a pas de limite d’âge pour se présenter au concours. Ce dernier correspond à une sélection qui se fait en deux temps : un entretien en lien avec l’expérience professionnelle du postulant (cette première partie est notée sur 20) et un test écrit comprenant deux parties : une épreuve de calculs et une épreuve rédactionnelle et/ou un questionnaire portant sur le secteur sanitaire et social, chacune des épreuves étant notée sur 10.
Dans tous les cas, il faut prévoir une préparation en amont si l’on souhaite mettre toutes les chances de son côté et réussir la sélection, car même si les recrutements pour le métier d’infirmière sont nombreux, la sélection est stricte et chaque institut de formation ne propose qu’un nombre de places limitées lors des sessions de formation. En venant d’un autre secteur que celui de la santé, il est encore plus essentiel de faire une formation préparatoire pour avoir déjà acquis des connaissances de base sur cette profession.
 
La sélection se fera sur les meilleurs dossiers en priorité. Il faut donc veiller à bien l'élaborer et à préparer son oral en ayant acquis de solides connaissances par le biais d’une école préparatoire en présentiel ou avec l’aide d’un centre d’enseignement à distance préparant au métier d’infirmier. Ce dernier cas sera d’ailleurs privilégié pour les personnes qui sont en poste dans leur emploi et envisagent de faire leur reconversion professionnelle.
 
 

Passerelle pour les auxiliaires puériculture et aides-soignants

 
Au cours d’une visite à l’IFAS (Institut de Formation des Aides Soignants) de Nanterre en février 2020, la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn avait annoncé plusieurs évolutions dans les métiers du secteur de la santé. En particulier, elle souhaitait réduire le cursus infirmier pour les aides-soignantes et auxiliaires de puériculture ayant déjà exercé dans leur profession pendant quelques années. La Ministre proposait notamment des dispenses de formation et de stage et elle indiquait « ... je souhaite également que les conditions de reclassement des aides-soignants devenant infirmiers par le canal de la promotion professionnelle soient améliorées » (source : actusoins.com).
Jusqu'en 2023, pour les aides-soignantes par exemple, le principe consistait à tenir compte des acquis de l’expérience (VAE) et d’adapter la formation d’infirmière en fonction de ces acquis. Elles n’avaient pas de concours à passer, mais un examen d’admission auquel elles pouvaient se présenter dès lors qu’elles justifiaient de trois ans d’ancienneté en poste d’aide-soignante. Après cet examen, les aides-soignantes obtenaient une dispense partielle de scolarité lorsqu’elles suivaient les cours en IFSI.

À partir de 2024, la nouvelle réforme pour la passerelle entre les métiers d'aide-soignant et infirmier va évoluer. Les aides-soignants qualifiés, (avec donc un minimum de 3 ans d'ancienneté), devront valider un parcours spécifique de 3 mois, être retenu par leur employeur et ainsi entrer en école d'infirmier en 2ᵉ année, sans avoir à faire la 1ʳᵉ donc.
 


En ce qui concerne l’auxiliaire de puériculture, elle pourra devenir infirmière de puériculture en suivant une formation d’un an avant de passer son Diplôme d’État d’Infirmière de Puériculture. Toutefois, pour accéder à cette formation, elle doit avoir acquis une expérience professionnelle égale ou supérieure à trois ans dans le métier d’auxiliaire de puériculture et réussir un examen d’admission en école de puériculture.

infirmiere puericultrice
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Où exercer le métier d’infirmier ?

 
Une fois diplômé, l’I.D.E. peut exercer dans de nombreuses structures et pas seulement dans les hôpitaux, même si ceux-ci regroupent le plus d’infirmiers et d’infirmières.
 

Être infirmier dans le public ou le privé

 
Le journal Ouest France et AFP ont fait paraître un article daté du 10 mars 2022 sur les recrutements nécessaires à partir de 2023. Le texte précise :  « Dans la foulée d’un rapport commandé à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), Olivier Véran a présenté jeudi 10 mars une feuille de route soins critiques 2022-2025 aux fédérations hospitalières du public et du privé, selon un communiqué. Des milliers de postes seront créés à partir de 2023 pour que le nombre d’infirmiers par lits dans les services de soins critiques soit revu à la hausse. »
 
C’est dans le milieu hospitalier (hôpital public, clinique privée) que la demande d’infirmiers est la plus importante et l’on voit qu’elle va s’accroître encore plus dans les années à venir. 85 % des infirmières travaillent dans ces milieux, le reste étant réparti sur des établissements spécialisés comme les EHPAD, les CCAS, les centres de rééducation, les établissements de soins palliatifs pour les malades du cancer, mais aussi dans les entreprises, les structures médicales ouvertes au public et au sein de l’armée ou de la Justice.
 
infirmiere hopital
 

Être infirmier libéral

 
Pour devenir infirmier libéral, il faut faire une étude de marché et savoir où et comment s’implanter. Si l’installation peut s’avérer facile dans certaines villes, elle peut être plus complexe selon la localisation. Mais, avec l’augmentation des déserts médicaux, l’installation de nouveaux professionnels de santé est souvent la bienvenue et les collectivités peuvent même mettre en place des aides financières pour faciliter l’installation de ces professionnels.

Pour exercer en libéral, l’infirmier doit déjà avoir acquis une expérience professionnelle minimum de trois années. Il est également nécessaire d’avoir un budget pour racheter une clientèle, budget estimé à environ 15 000 euros (source : ide-liberal.com).
L’infirmier libéral doit se conformer aux règles professionnelles d’usage telles qu’elles sont stipulées par le Décret 2004-802 du 29 juillet 2004.

Pour exercer en libéral, l’infirmière doit aussi être mobile, car elle doit fréquemment se déplacer chez ses clients pour effectuer des soins ou aider à la prise de médicaments.

infirmier liberal.jpg

Quel est le salaire d’une infirmière ?

 
En début de carrière, l’infirmière gagne environ 1 700 euros bruts par mois.  Dans le secteur public, le salaire d’une infirmière sera déterminé selon une grille indiciaire prenant en compte ses échelons, ses grades et ses spécialisations. Le salaire minimum est ainsi de 1 891 € bruts par mois pour aller jusqu’à 3 501 € en fin de carrière.

Le salaire d’une infirmière dans le secteur privé est évolutif lui aussi, mais va dépendre d’une convention collective. Le salaire moyen atteint les 2 215 euros bruts par mois.

Si l’ancienneté a un impact sur le salaire, les spécialisations de l’infirmière aussi. C’est pourquoi, certaines n’hésitent pas à suivre des formations complémentaires après l’obtention de leur DEI pour se spécialiser.
Pour les infirmiers qui ont décidé de se mettre à leur compte et d’exercer en profession libérale, le salaire dépend du nombre de clients et du lieu d’exercice. À cela viennent s’ajouter les charges, les absences et les arrêts maladie. Selon le volume horaire, l’infirmière en libéral pour gagner jusqu’à 3 600 euros bruts par mois.
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Quels sont les débouchés possibles après le DEI ?

 
Une fois le Diplôme d’État d’Infirmier en poche, les possibilités sont nombreuses, car le métier d’infirmier peut s’exercer dans de nombreux secteurs, même si le travail en hôpital reste le premier pourvoyeur d’emplois. Même s’il travaille en hôpital, l’infirmier pourra se spécialiser dans certains domaines et acquérir des connaissances spécifiques pour travailler par exemple au sein d’un bloc opératoire ou dans un service de soins palliatifs.
 

Les spécialisations vers des secteurs spécifiques

 
L’un des atouts du métier est qu’il offre de nombreuses perspectives. Une infirmière pourra donc, tout au long de sa carrière, changer d’affectation tout en se spécialisant dans des domaines précis.
Lorsque l’on entre dans un hôpital ou une clinique, on voit tout de suite le nombre de spécialités qui y sont présentées et pour chaque spécialité, les équipes d’infirmiers sont préparées et ont acquis des connaissances complémentaires par rapport à une formation de base d’infirmier.
Il faut souvent que l’infirmière ait acquis des années d’expériences et qu’elle se présente à un concours spécifique pour entrer dans un nouveau poste et être opérationnelle. C’est notamment le cas si elle souhaite travailler comme infirmière de bloc opératoire ou encore infirmière anesthésiste.

infirmier bloc operatoire
 

En poursuivant ses études

 
Grâce à la poursuite d’études, l’infirmière pourra aussi accéder à d’autres métiers du secteur sanitaire et social. Elle peut, par exemple, suivre une année d’études pour devenir infirmière puéricultrice.
 
L’infirmière peut aussi passer un diplôme pour se spécialiser et devenir infirmière en pratique avancée. Il s’agira alors de passer le DEIPA (Diplôme d’État d’Infirmier en Pratique Avancée) et de choisir l’option qui lui convient le mieux parmi quatre possibilités : dialyse et transplantation rénale, pathologies chroniques stabilisées, oncologie et hémato-oncologie, psychiatrie et santé mentale.
 
L’infirmière peut également se spécialiser pour travailler en maison de retraite et devenir infirmière de coordination (IDEC).
 
Il existe par ailleurs des dispenses de formation pour l’infirmier qui souhaite devenir ostéopathe. Pour obtenir son DO d’Ostéopathe, il suivra 2 300 heures de cours, au lieu des 4 860 heures applicables pour ce cursus d’études.
 
Les années d’expérience de l’infirmière lui offrent de plus la possibilité d’accéder à des postes à responsabilités. Ainsi, au bout de quatre ans d’expérience, elle pourra devenir cadre de santé ou se présenter dans un IFSI pour enseigner son métier.
 
 
Entre 2019 et 2030, les perspectives de recrutement dans le métier de la santé tournent à 410 000 postes supplémentaires comprenant les médecins, les infirmiers, les professions paramédicales, les aides à domicile et les aides-soignants. Parallèlement à ce marché de l’emploi, on constate aussi que l’engouement est de plus en plus important. On l’a vu de façon dramatique pendant la crise sanitaire, les métiers du soin à la personne sont ceux qui restent actifs dans toutes les situations et dont le besoin est fondamental. C’est donc une profession qui, loin de connaître le chômage, souffre plus parfois de manque d’effectifs. En outre, c’est une profession qui fait appel à certaines valeurs et nombreux sont ceux qui veulent choisir un métier ayant du sens à leurs yeux.
 
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